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Un avion allemand survole le ciel de Verdun. Les morts se multiplient. On est en février 1916. Il est 7 heures du matin. Le bruit alerte les soldats qui se dirigent vers les mitraillettes Saint-Etienne prêtes à être utilisées. Ils tirent . L'avion est touché. Il s'écrase en pleine forêt.
Le lendemain les officiers se rendent sur le lieu du crash :
« -Félicitation, soldats. Dit le commandant.
-Oui félicitation, c'est le troisième avion allemand abattu en une semaine. Réplique son subalterne.
Un mécanicien l'interrompt:
-Commandant, j'ai bien peur qu'il n'y ait rien a récupérer.
Le commandant actionne son briquet, prend un cigare et l' allume.
Il se tourne vers ses officiers et leur ordonne:
-Dégagez-moi cet avion boche, il bloque le passage de la cavalerie. »
Derrière eux, de simples soldats tentent de voir la scène, certains se mettent en hauteur, d'autres se bousculent.
L'avion est complètement détruit et, dans les débris, se trouve le corps du pilote sous les regards indifférents des soldats français.
Avion allemand abattu à Verdun Timothé Baptiste Norbert
Collège Charles Péguy, Verneuil l'étang